La seconde édition des Assises de la recherche en cultures populaires et médiatiques — ou CPM 2023 — aura lieu à l’université Paris Nanterre du 12 au 14 octobre 2023.
Son thème : Futurs POP – Quel(s) avenir(s) pour les études en cultures populaires et médiatiques ? Cet événement portera sur des objets d’étude liés à la culture populaire et médiatique (littérature, bande dessinée, culture de jeunesse, presse, cinéma, télévision, jeux vidéo, jeux de rôle et autres productions transmédiatiques). Il est destiné aussi bien aux jeunes chercheurs et chercheuses qu’à leurs collègues plus confirmés. Les propositions de communication peuvent être envoyées jusqu’au 1er décembre 2022. Présentation de l’appel par ses organisateurs·trices.
«Les Assises de la recherche en cultures populaires et médiatiques 2018 visaient à constituer un événement scientifique centralisateur autour du thème commun "Approches critiques des fictions médiatiques : enjeux, outils, méthodes". Réunissant une centaine d’intervenant·e·s issu·e·s de diverses disciplines, cet événement a permis de confronter les objets, les méthodes et les champs théoriques, confirmant le dynamisme des recherches en cultures populaires et médiatiques et contribuant à affirmer la place incontournable qu’elles occupent dans le paysage universitaire.
Après ce premier état des lieux des recherches sur les cultures populaires et médiatiques, cette deuxième édition des Assises, qui se tiendra cinq ans plus tard, choisira cette fois de regarder vers l’avenir – le terme étant ici entendu dans un sens large. Ce terme fédérateur pourra être développé selon une variété d’axes de réflexion, parmi lesquels :
- l’avenir institutionnel de l’étude de la culture populaire et des médias dans l’enseignement, dans le champ académique, etc. ;
- les nouveaux courants et nouvelles méthodologies (écocritique, humanités numériques, recherche-création, matérialisme culturel, etc.) ;
- nouvelles orientations des études culturelles et incidences sur le champ de recherche des CPM;
- l’évolution de la notion du “populaire” dans ses conceptualisations et ses usages culturels;
- l’étude de la transition numérique de la culture : convergence médiatique, transmédia storytelling, remédiatisation, plateformisation, post-média, etc. ;
- les redéfinitions de la mémoire et de l’histoire culturelle ;
- les défis et perspectives de l’histoire des médias et de l’archéologie des médias aujourd’hui ;
- les nouveaux objets, les genres émergents, les nouvelles représentations des crises actuelles et de l’avenir ;
- les déplacements des frontières du champ de la fiction (diffusion des pratiques de storytelling, narrations médiatiques non fictionnelles…) ;
- plus largement, les redéfinitions et déplacements des concepts, méthodologies et périmètres disciplinaires induits par l’émergence de nouveaux objets ou pratiques médiatiques, au-delà du domaine de la fiction (ex : refonte du périmètre de l’esthétique au-delà du domaine de la production culturelle, extension de la narratologie et de la rhétorique à de nouveaux champs…).
Les Assises 2023 s’adressent aux chercheur·euse·s confirmé·e·s aussi bien qu’aux jeunes chercheur·euse·s (les contributions des doctorant·e·s sont les bienvenues). Elles visent à nouer un dialogue épistémologique et méthodologique entre les disciplines (sciences de l’information et de la communication, sociologie, études littéraires, études cinématographiques, études culturelles, histoire, économie, musicologie, humanités numériques…) et à favoriser la discussion entre des approches issues d’espaces géographiques et culturels différents. Les interventions pourront ainsi porter sur des objets d’étude liés à la culture populaire et médiatique (littérature, bande dessinée, culture de jeunesse, presse, cinéma, télévision, radio, musique, jeux vidéo, jeux de rôle et jouets, figurines, illustrations, productions transmédiatiques).
Les Assises CPM 2023 sont organisées par l’Association internationale des chercheur·euse·s en Littératures Populaires et Culture Médiatique (LPCM). Fondée en 2011, la LPCM a pour but d’étudier, dans une perspective résolument pluridisciplinaire et intermédiale, les formes des cultures médiatiques, les pratiques qu’elles ont favorisées et les imaginaires qu’elles ont suscités dans les époques moderne et contemporaine. Depuis sa création, l’Association a fédéré des initiatives interdisciplinaires variées permettant une saisie problématisée des objets produits et diffusés par les industries culturelles et circulant dans l’espace public depuis l’avènement du roman-feuilleton.»
Format des sessions
Les sessions viseront avant tout à stimuler l’interdisciplinarité et à s’affranchir des découpages habituels fondés sur l’affiliation disciplinaire, la parenté des corpus ou les proximités institutionnelles. Les propositions devront donc clairement annoncer la méthode utilisée, le corpus étudié et le positionnement théorique du/de la chercheur·euse afin que le comité scientifique puisse composer des panels conformes à cette attente et cette exigence d’échanges interdisciplinaires.
Les sessions regrouperont trois intervenant·e·s qui disposeront chacun·e de 20 minutes pour présenter leur contribution. Lors de chaque session, un temps important sera réservé à une discussion interdisciplinaire approfondie, sous la responsabilité d’un·e répondant·e, sollicité·e à l’avance sur la foi de son expertise par le comité scientifique et qui sera chargé d’animer ce dialogue.
Il est possible de proposer des communications groupées, mais ce bouquet de contributions devra alors expressément être interdisciplinaire et permettre un travail de croisement entre les objets, les disciplines, les méthodes et les théories.
Une partie des communications fera l’objet de publications.
Les propositions de communication feront un maximum de 300 mots ou 2000 signes et devront se conformer aux éléments de cadrage présentés ci-dessus. Elles devront être accompagnées d’une courte notice biographique des intervenant·e·s. Elles sont à adresser à assisescpm2023@protonmail.com au plus tard pour le 1er décembre 2022.
Les participant·e·s seront tenu·e·s de s’affilier à la LPCM, dont les frais de cotisation annuelle s’élèvent à 25€ (tarif réduit de 15€ pour les étudiant·e·s).
Les frais de transport et d’hébergement seront à la charge des participant·e·s.
Keynote speakers
- Jan Baetens (KU Leuven)
- Marie-Laure Ryan (chercheuse indépendante)
Comité organisateur
- Francesca Aiuti (Université degli Studi Roma Tre)
- Loïc Artiaga (Université de Limoges)
- Fanny Barnabé (Epitech, Secrétaire de la LPCM)
- Raphaël Baroni (Université de Lausanne, Président de la LPCM)
- Simon Bréan (Sorbonne Université)
- Sébastien Fevry (Université Catholique de Louvain)
- Anaïs Goudmand (Sorbonne Université, Trésorière de la LPCM)
- Aurélie Huz (Université Paris Nanterre, Vice-Présidente de la LPCM)
- Alice Jacquelin (Université Paris Nanterre, Secrétaire adjointe de la LPCM)
- Matthieu Letourneux (Université Paris Nanterre, Vice-Président de la LPCM)
- Pascal Robert (Enssib)
Comité scientifique
- Mireille Berton (Université de Lausanne)
- Anne Besson (Université d’Artois)
- Alain Boillat (Université de Lausanne)
- Mélanie Bourdaa (Université Bordeaux Montaigne)
- Julien Bouvard (Université Jean Moulin Lyon 3)
- Olivier Caïra (Université Paris Saclay)
- Delphine Chedaleux (Université de Technologie de Compiègne/COSTECH)
- Florent Favard (Université de Lorraine)
- Henri Garric (Université de Bourgogne)
- Fanny Georges (Université Sorbonne Nouvelle)
- Jason Julliot (Université de Rouen-Normandie)
- Sélim Krichane (Université de Lausanne)
- Nicolas Labarre (Université Bordeaux Montaigne)
- Irène Langlet (Université de Limoges)
- Jérémy Michot (Université Clermont Auvergne)
- Jacques Migozzi (Université de Limoges)
- Servanne Monjour (Sorbonne Université)
- Magali Nachtergael (Université Bordeaux Montaigne)
- Rachel Nadon (Université de Sherbrooke / Université Paris Nanterre)
- Katharina Niemeyer (Université du Québec à Montréal)
- Thibault Philippette (Université catholique de Louvain)
- Lucia Quaquarelli (Paris Nanterre)
- Valentine Robert (Université de Lausanne)
- Julien Schuh (Université Paris Nanterre)
- Sarah Sepulchre (Université catholique de Louvain)
- Olivier Servais (Université catholique de Louvain)
- Olivier Stucky (Université de Lausanne)
- Marie-Eve Therenty (Université Paul Valéry Montpellier 3)
- Yoan Vérilhac (Université de Nîmes)
- Vinciane Zabban (Université Sorbonne Paris Nord)