La 13e édition du Festival de l’Histoire de l’Art de Fontainebleau met le sport à l’honneur

La 13e édition du Festival de l’Histoire de l’Art de Fontainebleau met le sport à l’honneur

L’édition 2024 du Festival de l’Histoire de l’art se déroulera du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin au cœur du Château de Fontainebleau. Thématique centrale de cette édition : le sport et les jeux qui seront abordés via des projections de films, des conférences, des tables rondes. Bon nombre de chercheurs et de chercheuses comme, Serge Vaucelle (Université Toulouse 3), Véronique Dasen (Université de Fribourg – ERC Locus Ludi), Fabio Spadini (Université de Fribourg) ou encore Johann Chapoutot (Université Paris-Sorbonne) proposeront au public un éclairage historique et culturel sur le sport et les pratiques ludiques.

Programmation : https://www.festivaldelhistoiredelart.fr/edition-2024/programme-de-la-programmation-scientifique-2024/

Le Sport, au cœur de la programmation 2024 du Festival

Le corps, l’effort, la domination d’un athlète, le grandiose de sa victoire ou le pathétique de sa défaite, le lieu dans lequel il se produit ont été et sont toujours des sujets pour les artistes et, par extension, pour les historiennes et historiens de l’art.

En cette année marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le festival, labélisé Olympiade culturelle, s’attachera à penser le sport comme un fait culturel total. Qu’il s’agisse du sport avant le sport ou du sport moderne, né dans les universités britanniques pour ensuite devenir le phénomène social et médiatique que l’on connaît aujourd’hui, de nombreuses pratiques seront l’objet de nos réflexions pendant ces trois jours. Mais point de compétition acharnée, le festival ne vise pas à déterminer un vainqueur, un premier, à délivrer une médaille d’or.

Le festival, à travers ce thème absolument fédérateur, aura pour objectif premier de transmettre ce que l’on sait aujourd’hui des liens entre l’art et le sport, mais aussi, pourquoi pas, de passer le relai de ces recherches aux futures générations d’historiennes et d’historiens de l’art. « Le sport donne à croire et convient parfaitement aux exigences de l’image », a écrit le grand historien George Vigarello. Mais le sport donne aussi à faire, et les corps et les muscles des visiteurs devront être affûtés face aux matchs de jeu de paume, aux démonstrations d’escrimes, aux ateliers de boxe ou encore aux surgissements équestres dans les cours du château de Fontainebleau.


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